Alors que la crise sanitaire mondiale a complètement transformé notre mode de vie depuis plus de deux ans à présent, nous avions ressenti un besoin terrible de nous changer les idées. Certes, il revient à la normale petit à petit. Mais nous avons tous dû trouver de nouvelles occupations, de nouveaux hobbies, de nouvelles manières de garder le moral à l’intérieur, puisque la liberté de sortir à loisir nous était défendue. Une de ces échappatoires fut le fait de passer beaucoup plus de temps sur les écrans. Évidemment sur les réseaux sociaux, mais aussi sur les plateformes de streaming (Adgate, 2020). Cette période a vu la montée d’énormément de créateurs de contenus (et des contenus eux-mêmes finalement) audiovisuels. Des séries, des youtubers, des jeux-vidéos, etc.
Puisque notre groupe est lui-même composé de grands consommateurs de ce genre de contenus, nous avons directement trouvé un axe vers lequel nous voulions nous tourner. Nous voulions profiter de la concentration plus élevée de personnes sur internet, pour proposer quelque chose de facilement consommable, qui soulage, qui occupe l’esprit quelques instants, qui fasse passer le temps et qui surtout fasse rire.
C’est pourquoi nous sommes partis de l’idée de raconter des expériences communes d’étudiants vivant en kot (et, au départ seulement, subissant la même crise de Covid que nous), comme on pourrait en raconter autour d’un verre entre amis. Avec le brin d’exagération particulier qui existe quand on narre des histoires le soir, avec précisément, ces quelques verres derrière soi.
Notre objectif est de présenter ces anecdotes sous une forme à la fois humoristique, rythmée et touchante. Nous voulons que les personnages soient attachants et qu’il soit facilement possible de s’identifier à eux, que ce soit pendant ses études, en repensant à l’époque de ses études ou bien en se projetant dans ses futures études. À ceci près qu’il faut qu’ils gardent quand même quelque chose d’irréaliste, de surréaliste même, pour maintenir cet esprit d’anecdote de soirée.
Pourquoi avons-nous choisi la websérie comme format principal ? C’est en premier lieu parce que la vidéo est une des médias de prédilection du groupe. C’est le média que nous comprenons le mieux tous. Mais aussi, qu’en fonction de nos compétences, il serait celui qui nous permettrait de joindre le plus de forces de travail en parallèle. Cela nous permettrait effectivement à tous d’apporter notre pierre à l’édifice, mais aussi de répartir nos talents sur d’autres tâches pour produire en continu.
En outre, nous souhaitions créer un réseau de médias complémentaires à la websérie et plus actifs ou rapides dans la production que celle-ci. Nous avons choisi, d’une part, le webtoon, et d’autre part, le podcast. Chacun d’entre eux complète les épisodes de la websérie en donnant : des points de vue différents sur un même épisode, des arcs narratifs indépendants suivant d’autres personnages, des clarifications sur des nouveaux éléments ou des éléments passés, ainsi que des projections d’actualités du monde réel dans notre univers et l’interaction de nos personnages avec celles-ci. Il va de soi que notre choix de médias moins gourmands en énergie sert à répondre en particulier à ce dernier point. Si quelque chose d’amusant arrive sur les réseaux par exemple, nous aurons ainsi la liberté d’en parler au plus tôt, dans un épisode du podcast par exemple.